Ce samedi 20 juin, c'est la journée mondiale des réfugié.e.s

Ce samedi 20 juin, c'est la journée mondiale des réfugié.e.s



Ce 20 juin 2020, c’est la journée mondiale des réfugié.e.s. Elle est instituée chaque année depuis 2001, année du 50e anniversaire de l'adoption de la
Convention du 28 juillet 1951 relative au statut des réfugié.e.s. Cet évènement est notamment l’occasion pour les associations de sensibiliser à la situation des personnes concerné.e.s et à permettre la rencontre, l’échange avec les citoyen.ne.s français.e.s.
 
Qui sont les réfugié.e.s ? Selon l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), le terme « réfugié » fait référence à toute personne qui, « craignant avec raison d'être persécutée du fait de sa race, de sa religion, de sa nationalité, de son appartenance à un certain groupe social ou de ses opinions politiques, se trouve hors du pays dont elle a la nationalité et qui ne peut ou, du fait de cette crainte, ne veut se réclamer de la protection de ce pays; ou qui, si elle n'a pas de nationalité et se trouve hors du pays dans lequel elle avait sa résidence habituelle à la suite de tels événements, ne peut ou, en raison de ladite crainte, ne veut y retourner ».
 
Il existe d’autres termes pour parler des déplacé.e.s, comme celui de demandeur.euses.s d’asile, qui concerne les personnes n’ayant pas (encore) obtenu le statut de réfugié. Les systèmes nationaux d'asile ont le pouvoir de décider qui peut prétendre à une protection internationale.
 
Certaines des femmes que nous accompagnons lors de nos ateliers sont en demande d’asile. Hébergées par nos centres d’hébergements et d’accueil partenaires en Ile-de-France, elles n’ont pas, durant cette période de latence administrative, accès à l’emploi ou à une formation reconnue par l’Etat. Les actions de notre association visent depuis 3 ans à soutenir ces femmes dans leur réinsertion sociale et professionnelle.
 
Amnesty International alerte depuis de nombreuses années sur la violation des droits des personnes exilé.e.s à l’oeuvre, qui sont rarement bien accueillies dans les pays où elles s’installent. Elles subissent des discriminations qui limitent leur accès à des emplois, mais aussi au soin ou à l’éducation. Invisibilisé.e.s, les femmes sont, avec les enfants, confronté.e.s à des violences spécifiques, notamment physiques, sexuelles, et sont donc particulièrement vulnérables que ce soit sur les routes de leur exil, mais également une fois arrivé.e.s dans le pays d’accueil.
 
L’activité de l’association Du Pain et des Roses intervient en complément du travail administratif, et de défense des droits, indispensables à la dignité des personnes nouvelles arrivantes sur le territoire. Nous espérons apporter de la beauté dans le quotidien de femmes qui sont confrontées à des violences prenant de multiples formes.
 
Pour sensibiliser, les associations proposent donc ce samedi des moments d’informations et des évènements partout en France.
Ce jeudi, nous avons participé à un événement organisé par France Terre d’asile et la Mairie de Paris. Avec des anciennes participantes des ateliers et Pour une fleur avec toi (association de la Fondation Vinci), nous avons orchestré un atelier qui a été filmé et sera retransmis demain en ligne. Cet atelier virtuel sera accessible depuis le site et les réseaux sociaux de France terre d’asile, mais également depuis le site de la Maison des réfugiés.
 
Nous vous invitons à découvrir d’autres événements organisés ce samedi comme des ateliers, des tables rondes, une balade urbaine ou encore un goûter partagé sur https://aveclesrefugies.fr/, dont l’association Aurore (à l’origine du projet des Cinq Toits) est partenaire 🌼

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