Aujourd’hui, 80% des fleurs coupées sont cultivées en Afrique de l’Est et en Amérique du Sud pour ensuite être exportées vers l’Europe et les Etats-Unis. Ce sont les Pays-bas, plate-forme tournante de la floriculture en Europe, qui réceptionne les fleurs et les vend en gros aux pays voisins.
4 à 5 jours seulement après leurs coupes, toutes ces fleurs sont disponibles à la consommation et on peut déjà les apercevoir sur les étalages de nos boutiques et supermarchés.
En revanche, ce que l’on ne voit pas c’est le coût éthique, social et environnemental qui se cache derrière ces fleurs.
En effet, il aura fallût une logistique monstrueuse, un transport d’un bout à l’autre de la planète, l’exploitation d’une main d'œuvre en très grande majorité féminine sous payée et dangereux pour leur santé et l’utilisation massive (bien au-delà de la réglementation européenne) de pesticides et de fongicides pour obtenir ce bouquet que vous apercevez.
Voici seulement quelques exemples des effets néfastes qu’auront la production d’un bouquet lambda qui paraissait, on vous l’accorde, bien inoffensif. Si vous souhaitez lire plus amplement à ce sujet, nous vous conseillons la lecture de cet article du monde diplomatique.
Alors je fais quoi ?
Pour aller à contre-sens de cette industrie de la fleur, il existe des producteurs et productrices engagé.e.s et une floriculture raisonnée (Lire notre article sur le slow flower) avec une provenance française dont on connait le petit bout de chemin parcouru et les conditions de travail.
Convaincus qu’il faut changer de pratiques ?
Venez découvrir à Paris dans le 9e arrondissement (proche de Saint-Lazare), un lieu atypique: L'Extraordinaire Kiosque à fleurs où vous pourrez être certain.e.s de retrouver des fleurs françaises et de saison !
Vous souhaitez faire livrer le bouquet ? C'est par ici !
Enfin, en offrant ou vous offrant un bouquet, vous contribuez directement à notre mission sociale !