Georgia O’Keffe, née en 1887 et morte en 1986 est une des artistes Américaine les plus connues. Elle est une réelle icône, plus célèbre encore que Edward Hopper outre Atlantique. Elle est la première femme à être exposé au MoMa de New-Yorck et aujourd’hui ses toiles sont les plus chères de l’ensemble des artistes féminines peintre.
Durant toute sa carrière, O’Keffe à peint plus de 900 tableaux traitant principalement des paysages, des os, mais surtout des fleurs qui lui ont permis d’acquérir une grande notoriété dans le monde de l’art. Elle est une très grande observatrice et à su transmettre à travers la finesse de son pinceau les subtiles nuances de couleurs et variation de lumière des fleurs sur de grandes toiles. Plongeant l’observateur dans les détails et les courbes magnétiques des pétales. Ses sujets sont travaillés sous forme de séries pour explorer toute la possibilité picturale de celui-ci. Ainsi une fleur est généralement développée en 3 ou 4 variations créant ainsi une série.
Dès son enfance Georgia O’Keffe ne se laisse pas faire et ne veut pas ressembler aux autres. Elle ne s’attache pas (ou peu) les cheveux, ne porte ni talons ni corset, elle dit même “why does everyone want to dress like everyone else and not stand out and be different ?” “Pourquoi tout le monde veut s’habiller comme tout le monde et ne pas se démarquer et être différent ?”. Très indépendante, elle se forme tout de même à l’art “classique” dit représentatif. Mais sa rencontre avec Alfred Stieglitz (son futur mari) dans sa galerie 291 en 1918, lui ouvre les yeux sur un courant plus “libre” l’abstraction européenne moderne. A partir de là, elle décide de se libérer de toutes influences ou modes comme avec ses habits ! Le regard qu’elle portera sur les fleurs sera une réelle transgression avec les codes de la représentation picturale de l’époque. Ses gros plans sont à la limite de l’abstrait et préfigureront le minimalisme de l’art américain !